Sissi impératrice – Vienne (3)

Comme annoncé ce troisième et dernier article sur notre weekend viennois est consacré à notre visite du domaine de Schönbrunn, plus connu comme étant le Palais de l’impératrice Sissi. Désolée pour ceux qui attendaient une déferlante d’images d’intérieurs somptueux : photos interdites.

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J’imaginais très bien le balais de carosse dans la cour et les dames recouvertes de quarante couches de tissus en train de papoter sur les marches avec leurs éventails. Et puis on est allées faire la queue pour les billets, et le rêve s’est un peu cassé devant le découpage des visites et les prix. Réalité quand tu nous tiens…

Intérieur. Superbe, pas d’amas de trésoreries de mauvais goût, plutôt une classe hasbourgeoise à la fois pompeuse et élégante. Immense bien sûr, avec des enfilades de bureaux, de salles de réceptions, de jeu, de chambres…. Dommage que nous n’ayons pas accès au dédale des couloirs de service, on pourrait y trouver des secrets invisibles depuis le parcours estampillé « tapis rouge ». J’ai beaucoup aimé les petits bureaux chinois de l’impératrice et la salle de bal m’a même fait esquisser quelques pas de valse viennoise. Que je ne sais pas danser, par ailleurs.

Fait intéressant et expliqué dans l’audioguide fourni avec le ticket d’entrée : la plupart des gens connaissent Schönbrunn comme la grande maison de Sissi, alors qu’en fait Madame l’impératrice y séjournait très peu. Elle avait peur de sa belle-mère, figurez-vous. Du coup elle n’apparaît que sur quelques tableaux et on y traverse sa chambre. Ah, oui, là il y avait quelque chose de très mauvais goût : une espèce de poupée grandeur nature d’une Sissi pâle comme la mort, en sous-vêtements -à la mode de l’époque, pas en string et push-up, calmez vous – blancs comme un linceul et tournant le dos au public avec sa longue chevelure noire tombant en cascade dans son dos. Apparition, wouuuuh.

Le must de la visite, en tout cas d’après l’audioguide et les guides touristiques, consistait en une salle en pleine rénovation au moment de notre visite. Quand je vous parlais de malchance ! Du coup les murs de la salle étaient recouverts de sortes d’affiches imprimées supposées copier les véritable décoration… Assez risible en fait.

Et puis bon, le parc. Très sympa bien qu’un peu glauque dans ses allées tracées par des rangées d’arbres complètement nus avec une lumière légèrement surnaturelle filtrée à travers l’épaisse couche de nuages au-dessus de nos tête. Chapeau aux coureurs qui affrontaient sans frémir ses pentes abruptes. Perso, même en marchant j’étais fatiguée. Non, pas de vue depuis le sommet de la Gloriette – payant. Non, pas de potager ni de jardin n°2, ni de quoi que ce soit d’agricole un peu spécial et appartenant au parc du château – payant, payant, payant. Pas de zoo non plus, quand même.

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C’est sur cette expédition impériale et avec un dernier gâteau dans l’un des cafés du Belvedere que s’est achevée ce weekend. Toujours avec un temps pourri – faudra revenir.

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